Logement collectif – [SPACE MAKER]

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TRANCHES GEOLOGIQUES

Compacité, structure lourde, espaces traversants, isolation extérieure, et façades lisses…voilà qui donnent à l’ouvrage de bonnes dispositions bioclimatiques été et hiver.
Les revêtements extérieurs expriment les trois ordres réglementaires, sans retrait ni saillie. L’effet est celui d’une tranche géologique dans le grand paysage grenoblois. Des balcons de verres s’accrochent aux parois comme des nuages à la montagne. Un socle général évoque les anciennes digues de Grenoble, et palie aux rétentions des eaux de pluie.

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COMPACITE ET FRAGMENTATION

L’efficacité bioclimatqiue requiert la compacité.
La sensibilité pittoresque du village cultive la fragmentation.
La pensée holistique du projet conjugue les contraires.
Les gravats du bâti existant sont réutilisés pour construire le socle du nouveau sous forme de béton de site.
L’architecture renaît de ses cendres.

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GRANDS BOULEVARDS

La répartition duale en deux fines bandes bâties apporte lumière naturelle et respiration à chacun des logements.
La disposition soulevée sur pilotis libère le sol de la parcelle pour l’usage exclusif des habitants.
La cours jardin fonctionne comme une cheminée sarrasine et porte la domesticité de la résidence.
La continuité contemporaine des grands boulevards haussmanniens de Valence s’opère en déconstruction de la trilogie classique, les ouvertures se fractalisent et la modénature retrouve ses origines végétales et paysagères.

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VILLE ET PAYSAGE

A l’image de Saint Martin le Vinoux, le projet constitue une entité paysagère identifiable formant l’accroche entre les versants de la Chartreuse et les rives de l’Isère, noyées et confondues dans les infrastructures routières.
Cette identification s’exprime par des terrasses : l’une haute, apparentée à la montagne, et l’autre plus basse apparentée à la rivière.
Les volumes des logements et de l’EHPAD s’intègrent dans une série de méandres associant dalles et pignons, et évoquant les routes et lacets accédant aux quartiers élévés de la ville.

EN BANDE

Dans l’Est lyonnais, sur un terrain issu d’une division foncière, la géométrie de la parcelle impose la compacité de logements en bande.
Contre les règles générales du PLU, le bâti respecte plus logiquement l’alignement sur rue, dominant dans l’environnement proche. Le pignon est d’ailleurs mis en valeur en supprimant les débords de toiture sur cette facade.
Bi voire tri-orientation, sur-isolation, matériaux bio-sourcés, panneaux photovoltaïques, récupération des eaux de pluie…autant de gestes verts pour une architecture éco-responsable.